Waouw je sais faire des scrollbars colorées !!!
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LES PERSONNAGES

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                                   Les personnages doivent servir l'histoire et la faire avancer.

          Evite d'en créer trop d'un coup, surtout si tu débutes.

          C'est plutôt délicat à gérer, (tu me remercieras plus tard);
Dans un film, c'est autant d'acteurs et de figurants à recruter (et à payer, ce qui peut faire exploser un budget).
Dans une BD, autant de personnages à créer et à dessiner.
Laisse faire la sélection naturelle, évite ceux qui se ressemblent trop, supprime ceux qui deviennent inutiles ou réunis-les en un seul.

Comme tu devras les faire naître en fonction de l'histoire et des rencontres de ton héros, tu en auras bientôt suffisamment :

         Des personnages principaux, secondaires, tertiaires, figures et figurants.

Du calme j'explique :

Le personnage principal :
Ton héros ou ton héroïne.
On utilise aussi le mot de " Protagoniste "

C'est lui (ou elle) qui va vivre l'histoire, on va le suivre et s'y identifier.
Il doit être intéressant, on doit avoir envie de connaitre son aventure.

Ton " protagoniste " peut également être un duo ou un couple.
Même  " une équipe " ou un " groupe de personnes ", mais  il y aura souvent quelqu'un de " plus important " que les autres.


L'adversaire :
On dit aussi " Antagoniste "
c'est celui qui s'oppose à ton personnage principal.
Le " méchant " "The Villain " ou plus simplement un adversaire redoutable et mieux entrainé.
Afin de faire frissonner ton public, l'antagoniste doit être plus puissant et plus habile.
La victoire du héros n'en sera que plus éclatante.
Chacun sait que dans les films de Walt Disney (et bien d'autres) plus le méchant est réussi, meilleure est l'histoire.

Les personnages secondaires :

Ses amis et amies, les membres de son équipe, ceux qui sont à ses côtés pour l'aider et le seconder.
Ses ennemis, les sbires du méchants, ses complices.
Ceux de ses rencontres qui tiennent un rôle important dans l'histoire.
Ils méritent un travail sérieux.
Les bons scénaristes leur donnent une personnalité propre et une vie personnelle.

Dans les séries d'aventures mythologique " Hercules " et " Xena " les personnages de Iolas et Gabrielle, ami(e)s des héros ont été solidement construits.
Au point de prendre la place des comédiens vedettes dans certains épisodes pendant que ceux-ci allaient tourner un film pour le cinéma.

Pour " New York police blues " les critiques se demandaient  si la série policière allait survivre au départ de l'acteur principal à la fin de la première saison.
L'acteur David Caruso avait décidé de faire carrière dans le cinéma, (Il en est revenu depuis...)
Pour ceux qui suivaient les épisodes depuis le début, il ne faisait aucun doute que le vrai pilier de l'histoire était l'équipier du viril, l'autre, le second rôle, Andy Sipowicz,( L'excellent acteur Dennis Franz).
Flic alcoolique, gros, chauve, un poil raciste que les scénaristes avaient déjà rendu suffisamment attachant et humain pour porter sans problème la série sur ses épaules.
Ce qu'il fit pendant une bonne douzaine d'autres saisons.

Personnellement Il m'arrive souvent de m'attacher plus à un personnage secondaire qu'au héros.


Les personnages tertiaires :
On les croise une fois, mais ils parlent (deux, trois mots).
Le passant qui  indique : " tout droit et à gauche ".
Le facteur qui tend un paquet : " une petite signature, merci "

Les figures :
Les figures, elles, apparaissent en gros plan, mais ne parlent pas.
Le barman qui remplit les verres sans un mot.
Le facteur qui glisse silencieusement une lettre dans la boîte, etc.

Les figurants :
Les passants qui traversent la route, les gens qui marchent sur le trottoir, la foule en délire.


Il existe aussi :

L'Anti-héros :
j'utilise le mot héros pour ton personnage principal.
Autrefois c'était le preux chevalier sans peur et sans reproche.

Mais il peut être aussi ce que l'on appelle un Anti-héros.
Personnage ordinaire ou marginal, parfois même négatif.
Celui dont les défauts ont été grossi pour une satire.
Certains " Anti-héros " ne sont pas sympathique, mais intéressant. ils donnent  l'envie d'en savoir plus et de connaitre la fin de son histoire.
 
Le héros improbable :
Personnage ordinaire faisant face à une situation extraordinaire.

Le Héros positif :
Le héros préféré des éditeurs de BD enfantines, bon et généreux, celui qui donne l'exemple et l'espoir (Il a réussi, pourquoi pas nous ? ).
Le genre de personne qu'on aimerait rencontrer en cas de coup dur dans la vraie vie.

Le Faire-valoir :
Compagnon maladroit, un peu bêta il sert à mettre le héros en valeur, puisque celui-ci est " plus intelligent " " plus courageux " " plus héroïque ". (barrer la mention inutile).

La créature innocente :
Enfant mignon, adorable adolescente, joli chaton, gentil petit chien etc.
Sert à rajouter une louche d'émotion en figurant parmi ceux que le héros doit sauver.
Enfant kidnappé, adolescente prise en otage, petit chien emporté par un torrent...vite un kleenex
(avec moi ça marche à tous les coups)

Le Sidekick :
C'est un mot anglais  pour épater tes copains.
Se traduit par le mot français " acolyte ".
Il désigne les compagnons des super-héros des comics comme Robin dans " Batman ", ajoutés par les créateurs pour que les jeunes lecteurs puissent s'identifier à quelqu'un.
Même si les jeunes lecteurs préféraient s'identifier à Batman directement.

L'acolyte :
Le mot français, il évoque souvent les complices d'un méchant.

La Veuve et L'Orphelin :
Les histoires et les vieux contes grouillent de veuve et d'Orphelins.
C'était une triste réalité du temps où il n'existait aucune aide sociale.
La survie d'une famille dépendait du nombre de ses membres capables de travailler.
Qui se retrouvait sans famille et sans soutient menait une vie difficile.
L'enfant orphelin avait peu de droits et de défenseurs, son sort dépendait entièrement de la charité ou de la cruauté des autres.
Souvent traité de bouche inutile il servait de serviteur gratuit.
Aujourd'hui encore sa situation est douloureuse et mal connue.
Il est le personnage méprisé, faible, sans défense et sans attache par excellence.
Celui qui a le moins de soutien au départ.
Sa victoire et son triomphe n'en sont aussi que plus mérité.
Pour les films, BD et dessins animés l'orphelin est une " économie de personnage " surtout si l'orphelin ignore tout de ses origines. (hé, hé, hé)

Mulan du dessin animé de Disney est l'un des rares personnages à avoir encore ses deux parents. Pour créateurs, il s'agissait de montrer la femme que la jeune fille aurait pu devenir si elle avait suivi la route qui lui était toute tracée par la société de son temps.

L'innocente victime :
Afin de bien enfoncer le clou au sujet des dangers courus par le héros, on utilise souvent une innocente victime.
les sympathiques malades qui meurent les uns après les autres alors que ton héros, médecin, cherche désespérément un remede contre une affreuse épidémie et que son adorable fillette vient d'être touchée.
L'otage abattu de sang-froid sous les yeux horrifiés de ton héros policier par des criminels retranchés dans une banque.
La pression monte.
Tu comprends que le danger est mortel, que les criminels ne plaisantent pas
.

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