Waouw je sais faire des scrollbars colorées !!!
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CONSTRUCTION

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          Pour commencer, faisons simple, tu connais certaines règles depuis l'école.
Une rédaction se construit avec :

- L'introduction
- Le développement
- La conclusion

Un scénario comprend :
(Construction à la française en trois parties)

- Un début
- Un milieu
- Une fin

         Oui, je sais, ça à l'air un peu bête.
Sur un film de 1H 30, le début dure environ 15 minutes. Le milieu dure 1 heure et la fin 15 minutes (En très gros, évidemment).
ça semble un peu simpliste...

         Mais c'est une façon de garder un certain équilibre.
Le début ne doit pas être trop long et la fin ne doit pas être bâclée.

une bande dessinée suit le même principe,
Quelques pages pour le début, quelques pages pour la fin.

Le début :
- Le début sert à planter le décor, à présenter les personnages principaux ainsi que le contexte.
Il nous fait entrer dans l'histoire.
Il sert aussi à accrocher le spectateur-lecteur, il n'est donc pas facile à faire.
Il ne doit pas être trop long ou trop ennuyeux
On y donne la pichenette qui déclenche l'histoire. (l'événement déclencheur)
Le début et la présentation s'achèvent avec un premier " événement clef " qui va nous faire entrer dans le vif du sujet.
Le personnage principal va maintenant affronter le premier " problème", se heurter au premier " obstacle ".

Le milieu :
- Le milieu est le développement de ton histoire.
Il va s'y passer plein de choses.
Le début doit accrocher le lecteur-spectateur,
Le milieu doit le garder, ce n'est pas plus facile.
Les péripéties se développent de façon progressive, pas question de commencer très fort et de laisser retomber l'intrigue comme un soufflet.

Ton personnage fait face à des PROBLEMES.

Il a un BUT : les résoudre.

Il cherche les MOYENS pour réussir son OBJECTIF.

Il se pose des GRANDES QUESTIONS.

Il va courir des DANGERS.

Il affronte des OBSTACLES et souvent des MECHANTS.

Il vit des TENSIONS.

Il est obligé d'AGIR comme il le fait (sinon il n'y a pas d'histoire).


Quoi qu'il arrive, ton personnage ne sera plus le même à la fin de l'histoire, il va EVOLUER.

         Au milieu de ton histoire tu as (tu peux avoir) un nouvel " évènement clef " qui va relancer l'histoire et éviter le ronron.
Tu n'attends pas la fin pour répondre à toutes les questions, tu peux commencer à en résoudre certaines en cours de scénario, laissant la principale pour la fin.

La fin :
- La situation se dénoue, les problèmes sont résolus, les grandes questions reçoivent leurs réponses.

On y fixe le destin des personnages.
" Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants " ou bien " Et le loup la mangea... "

Le reste :
 Il faut savoir donner un rythme, placer des scènes plus calmes entre les scènes d'actions pour laisser respirer le spectateur.

           J'ai visionné un film jeune et moderne avec un rythme d'enfer et plein d'effets spéciaux, il n'y avait quasiment que des scènes de bagarres époustouflantes.
Résultat :
           J'ai passé un bon moment, mais je ne me suis pas attaché aux personnages, je n'ai même pas cligné de l'oeil lorsque la belle héroïne a péri, ce qui d'habitude me coûte trois paquets de kleenex.

A côté de l'intrigue principale, il y a souvent une intrigue secondaire.

Une histoire d'amour par exemple.

Dans Lilo et Stich 2, il y a une intrigue principale et deux intrigues secondaires.

- Intrigue principale :
Sitch n'a pas reçu toute l'énergie nécessaire à sa création, il est en train de s'affaiblir.
Si son créateur ne le répare pas, il redeviendra un gros méchant avant de mourir.
- Intrigue II :
La petite Lilo veut remporter un concours de danse pour être digne de sa défunte mère qui l'avait gagné elle aussi.
- Intrigue III :
Nani, la grande soeur, n'a plus le temps de voir son copain David, Celui-ci croit qu'elle ne l'aime plus et veut la rendre jalouse pour la reconquérir.

         L'intrigue principale doit, bien sûr, rester la plus importante.

A l’américaine :
Il existe également une construction à l'américaine en cinq parties  et même en sept parties.
Des scénaristes utilisent souvent  un style de découpage où le " milieu " se divise en trois parties avec chacune un " événement clef " pour faire rebondir l'histoire.
Il s'agit de tenir le téléspectateur en haleine et l'empêcher de changer de chaine (maudite zapette).  

Mais il s'agit surtout de donner un équilibre à l'ensemble, éviter les grands moments de vide et les autres trop chargés.

Pour les séries il existe également une construction en cinq parties.

Les scénaristes tiennent compte des coupures publicitaires.
Ce qui donne à chaque épisode son rythme particulier.

Le suspens :
         Aux temps anciens, l'auteur concoctait un suspens au bas de la page.
Il durait jusqu'à la semaine suivante.
,
         Aujourd'hui, certains continuent à le faire, on tremble ... le temps de la tourner.
D'autres préfèrent équilibrer sur la durée de l'album, car lorsque leur histoire est republiée dans un magazine la mise en page peut être différente de celle prévue.

         Les mangakas livrent un chapitre par semaine, ils doivent y placer au moins un temps fort, sinon...

      
         Certains ajoutent de nombreux rebondissements pour clouer le spectateur sur son fauteuil (éviter surtout qu'il ne tripote la zapette qu'il tient dans sa main fiévreuse et ...qu'il change de chaîne).

Un suspens insoutenable est placé à la fin de l'épisode pour faire attendre le prochain.

Un suspens encore plus insoutenable est placé au dernier épisode de la saison pour faire attendre la saison suivante.

Parfois même à la fin d'une série dans l'espoir que la mobilisation des fans déchaînés force les producteurs à la reprendre (parfois ça marche comme pour les séries Star trek, Sentinel, Pacific blue).

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