Waouw je sais faire des scrollbars colorées !!!
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LE TEMPS DES ALBUMS

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          Les aventures de Tintin sont rapidement publiées en album.
En 1942 à la suite de la pénurie de papier, ils doivent passer de 120 pages noir et blanc à 64 pages, en échange d’une version couleur.
          Les aventures précédente seront, elles aussi, retaillées et colorisées.

         Mais en général, pendant les années 50, les lecteurs suivent leur BD dans les magazines.
        Seules les quelques séries préférées des lecteurs sont publiées en albums. C'est une sorte de récompense pour les meilleurs dessinateurs
        En 1961 c'est au tour de certaines grandes séries du journal Pilote qui sont éditées en albums avec une véritable politique de collection. " Asterix " " le demon des caraïbes " " Tanguy et Laverdure "
         D'autres magazines naissent et éditent eux aussi leurs albums qui deviennent de plus en plus nombreux.

          La concurrence des autres médias (télé, cinéma...) est agressive,
Les lecteurs n'ont plus la patience d'autrefois, ils exigent plus qu'une planche par semaine, c'est jusqu'à 5 ou 6 planches qu'on leur livre maintenant. Ils dévorent en quelques livraisons les longs mois de travail des dessinateurs.

         La sortie des albums est de plus en plus systématique et rapide, parfois même avant la fin de la publication en magazine.

         La publication en magazine permet d'avoir rapidement les réactions de ses lecteurs grâce au courrier.
Un auteur peut ainsi corriger et améliorer certaines planches. Lorsque dans Alix, l'auteur Jacques Martin, crée le jeune Enak, les lecteurs l'adoptent et exigent son retour. Grâce à eux il devient un personnage recurant.
         Uderzo le dessinateur d'Asterix, ajoute un petit chien dans une de ses aventures, les lecteurs réclament le chien. La rédaction de Pilote lance un concours pour lui trouver un nom, un jeune lecteur propose Idefix puisque le petit chien ne pense qu'aux nonosses.

          Pour le lecteur se pose LA grande question.

             "   Pourquoi payer DEUX fois ? "

Quand on aime une série il est plus agréable de l'avoir en beaux albums, bien rangés sur des étagères plutôt qu'en petits morceaux dans des magazines jetés en vrac.
Et si on peut se contenter d'acheter celles qui nous plaisent,  pourquoi payer les autres ?

          La liste est longue des magazines qui continuent à naître et à mourir.
          Ils publient des histoires courtes, où se spécialisent, avec des articles de fond, des critiques, des interviews, des " bonnes feuilles ".
          Parfois encore des BD à suivre déjà sorties en albums ou,  même des albums entiers comme dans la revue " Vécu " et ses BD historiques sans la couleur.
          Ou des mini-albums à plier, encartés dans d’autres.
Mais les lecteurs n'apprécient pas toujours ce mélange.

D'autres essais de parution en magazine seront tentés au debut du manga. Mais quand le matériel traduit en album commence à devenir conséquent. LA grande question se pose de nouveau :

                                                                 Pourquoi payer DEUX fois ?

          L'album 44 pages est le principal format de la BD franco-belge, surtout pour les séries de distraction.
La reliure cartonnée s'est imposée, alors que sous d'autres cieux, on se contente d'une reliure souple.
          Des tentatives sont faites, comme chez " 16-22 " (16 X 22cm) au désespoir des lecteurs, qui n'aiment pas les étagères dépareillées, et des fabricants de meubles.

         Les premiers éditeurs de manga tâtonnent : albums cartonnés, fascicules en kiosque, avant d'arriver à un plus grand respect de l'oeuvre originale avec le format japonais (bon pour les étageres) et le sens original de lecture.

On trouve  des tentatives pour sortir du format classique.
On peut lire des intégrales moins coûteuses, en noir et blanc au format réduit, à reliures souples.
On propose des BD d'auteurs comme chez L'éditeur à petits prix " Librio ", Des premiers volumes, chez certains éditeurs pour faire découvrir des séries, ou en primes publicitaires comme j'ai pu le voir moi même avec mon journal régional ou ma station service.

La collection "J'ai lu " propose même des classiques de la Bd en format de poche. mais les amateurs poussent des cris d'épouvante.
En effet, les planches ne sont pas réduites, le format est trop petit, Alors elles sont decoupées et remontées. L'expérience s'achève au moment ou " j'ai lu " se lance dans le manga.

D'autres publient dans des formats moins classiques, des BD differentes, comme d'épais romans graphiques en noir et blanc.

C'est également en 22cm X 16,5 cm que sort une nouvelle publication de Tintin

          Si le prix des albums pour enfants est maintenu bas, celui pour les adultes est plus élevé, on vise également la clientèle des collectionneurs.
          On leur propose des éditions de luxe, des réeditions integrales en coffret de series cultes ou historiques, des tirages de tête numérotés, des éditions originales et des objets dérivés.

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