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APRES LA GUERRE

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                         La guerre fait rage.
Les magazines pour enfants font partie des choses sacrifiées. ils perdent un grands nombres de leurs pages. Les bd disparaissent, également des journaux.
Les japonais ont bien d'autres choses à penser.

          1945 La guerre s'achève enfin,
Comme dans bien d'autres pays ravagés par la tragédie, tout est à reconstruire.
Les japonais se remettent courageusement au travail.
          La vie quotidienne est difficile, pleine de privations. ils ont besoins de distraction, et découvrent les films étrangers au cinéma grâce à des prix des places maintenus bas.
          Les comics américains débarquent dans le paquetage des GI.
Les japonais les traduisent sans autorisation pour des versions pirates. Puis ils publient leurs propres BD en noir et blanc sur du papier de mauvaise qualité mais bon marché.

         Un jeune étudiant en médecine a grandi dans une famille où on aime le théatre, le cinéma et la bd.
Il publie sa première série " Machan no nikkichô " (journal de Ma) en 1946.
Il a été frappé par les oeuvres de Disney et les DA de Popeye, il espère lui même  faire de l'animation.
         En attendant de réaliser son rêve, il se tourne vers la BD, qui sera son tremplin.
Comme il dira lui même " Si le manga est ma femme, l'animation est ma maitresse."
A la fin de la même année, il  publie " la nouvelle île au tresor " (shin takarajima). 600 000 exemplaires sont vendus en un mois, il y révolutionne la technique narrative.
         Il se nomme Osamu Tezuka (1926-1989).
Celui qui sera considéré comme le Dieu du manga commence une carriere de 40 ans, riche de plus de 150 000 pages, 600 titres de mangas, 60 films d'animation, accessoirement, un diplôme de médecine.
          Bouleversé par la guerre, il veut consacrer sa vie à enseigner la paix.
Son crédo :
"Aimez toutes les créatures, aimez ce qui est vivant".
          A l'époque les auteurs dessinent les personnages en pied, la bd se présente comme une pièce de théatre, Tezuka veut rendre les mangas aussi vivants que des films, il utilise une mise en page au découpage varié.

          Une des premières femmes mangakas est la dessinatrice Machiko Hasegawa. Elle crée une série de strips Sazae-san, qui durera des décennies, sur la vie d'un couple modeste.

          Les grands éditeurs de tokyo produisent à nouveau.
Les nombreux auteurs qu'ils refusent se tournent vers le théatre de papier, ou les éditeurs locaux.
         A Osaka, ville rivale de Tokyo, les éditeurs sont moins exigeants, ils publient des " Akabons " les livres rouges.
     Ces petits livres pas chers sont vendus sur les foires et par les colporteurs. Ils paient tres mal les auteurs mais leur donnent leur premiere chance.

Des 1949, magazines et mangas se multiplient, il s'agit alors surtout d'une distraction pour les enfants.

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