Waouw je sais faire des scrollbars colorées !!!
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UN NOUVEL ELAN

         Les mangas les plus populaires sont réédités en format de poche.
En 1955 les mangas pour filles se développent à leur tour.
         Mais un problème se pose : le prix.
Les histoires sont plus longues, les albums plus épais.
         Les tarifs augmentent  dans une société où les gens ont encore peu d'argent.

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          Le succès des mangas est tel que que de nombreuses revues mensuelles deviennent hebdomadaires.
Les auteurs doivent passer de l'artisanat à l'industrie.
          Ils livrent leurs chapitres chaque semaine, u
n rythme éprouvant.Ils s'organisent en studios et embauchent des assistants.

          A Osaka d'abord, puis dans le reste du pays se met alors en place un nouveau système : Des librairies de prêt : les " kashibonyas " où il est possible de louer les mangas.
         Système qui va permettre à des auteurs de travailler et à de petits éditeurs de survivre.
         On en contera jusqu'à 5000 au début des années 60. Les Kashibonyas proliféreront jusqu'à  vers 1963, le niveau de vie augmente et les lecteurs peuvent acheter leurs mangas.
          C’ est alors considéré comme un divertissement pour enfants.

          Mais des adolescents et des jeunes adultes commencent à en louer. Les éditeurs voient tout de suite leur intérêt : Ils publient les " Kurai " mangas, " les livres noirs ".
          Les histoires plus adultes sont plus adaptées à ce nouveau lectorat. En 1957, l'auteur Tatsumi les nommera " Gekiga " " image dramatique ".

Avec l'augmentation du niveau de vie arrivent les tentations.
La concurrence est rude entre les nouveaux magazines, les nouveaux albums et surtout :

l'arrivée massive de la télévision dans les foyers.
               ( Et oui, toujours elle ! )

La fin des kashibonyas fait disparaître une partie des gekigas. Heureusement, des auteurs sont récupérés par certains magazines.
Ils sont mieux payés mais doivent accepter de nouvelles conditions de travail : Stricts délais, interventionnisme des éditeurs qui savent ce que les lecteurs aiment.

Certains auteurs en profitent pour critiquer la société d'une manière non conventionnelle.

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          En 1968 GO Nagai publie la série " harenchi gakuen " (l'école impudique) , il charge à sa manière, le systeme d'éducation très strict.
Elle fait râler parents et professeurs.

Et ne rêve pas d'en feuilleter un album.

En 2012 le magazine français Beaux-arts désire publier un épisode pour compléter l'article de Jean-Marie Bouissou sur le manga.
Il s'adresse à Shûeisha et se voit répondre " Hors de question ! "

Tatsuhiko Yamagami publie " Les vents de la colère ".
          Un manga qui puise son inspiration dans la très dure contestation étudiante de l'époque.

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