<sup>Les éditeurs veulent pouvoir utiliser leurs produits de façon plus durable et commencent à publier magazines et albums.
Yellow kid sera repris dans 6 numeros d'un magazine à son nom et même dans un album.

En 1908, des petits ouvrages reprennent les séries Little Nemo, Mutt and Jeff ou Little orphan Annie.
Mais les BD sont retaillées pour une publication en librairie sous forme de petits livres.
En noir et blanc Avec une présentation classique, illustration sur une page, texte sur l'autre avec un prix relativement élevé.

En 1929 l'éditeur Georges Delacorte ( Dell) va tenter l'aventure avec un magazine hebdomadaire à 10 cents.
Il mélange BD inédites, jeux et articles " Comme en europe " il ne tient que 36 numéros, il ne fait jamais bon avoir raison trop tôt.
L'avenir du comics book semble déjà bien compromis</sup>

          ^{Heureusement deux employés de la firme Easter color printing co. (Maxwell Charles Gaines et Harry I.wildenberg) vont remettre l'idée au goût du jour.
Gaines fait du rangement et doit jeter un tas de vieux journaux.                                       
          Au bout d'un certain temps, il est assis à lire les bd au lieu de travailler.
Pourquoi ne pas les réunir en livret ?
Les offrir comme prime publicitaire avec certains produits ou en échange de bons de fidélité ?
          voilà certainement une bonne idée.
Ils trouvent leurs premiers clients : les lessiviers Procter et Gamble et la compagnie pétrolière Golf oil. Ceux-ci les distribuent dans les stations services.}

         ^{Ces fascicules tirés à 100 ou 250 000 exemplaires ont beaucoup de succès. Pourraient-ils être mis en vente ?
Dell a été échaudé, mais Gaines tente l'expérience, il les dépose dans des kiosques à journaux, C’est une réussite.
         Son patron devient le 1er éditeur de Comics books avec " Famous funnies " le premier qui parait régulierement dans les kiosques.
Les lecteurs peuvent ainsi découvrir les séries qui ne passent pas dans leur presse locale.}