Waouw je sais faire des scrollbars colorées !!!
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LES ANNEES NOIRES

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          A partir de 1992, Les DAN subissent des attaques en règle.On les trouve violents, mal dessinés, etc...
Même si on continue à en passer certains, comme les Moumines, non identifiés comme japonais.

TF1 diffuse BDZ , série contreversée mais virile.
         Les chaînes hertziennes passent moins de DAN. Heureusement les chaînes du câble et du satellite sont moins frileuses, (mais pas à la portée de tous, puisqu'il faut s'y abonner).
         Les amis de la culture japonaise ne désarment pas. En 1995 le superbe Porco Rosso sort en salle avec la voix de l'acteur Jean Reno.
Il y remporte un succès d'estime.
          L'année suivante Canal + projette dans son émission " Manga manga " une choix de films du catalogue " manga vidéo ".

          Le club Do a presque 10 ans, et les DA y sont souvent remplacés par des séries ados plus " soap " dont " Hélène et les garçons ".
Ce feuilleton aura une étonnante carrière internationale en faisant rêver des adolescents de divers pays.

          Mais son producteur AB décide de créer et de commercialiser son propre bouquet satellite : AB sat.
Il comprend une chaîne entièrement consacrée aux dessins animés " AB cartoon " qui deviendra la chaine " Mangas ".
Il est alors possible de s'abonner pour le prix modique de 50 francs (un peu plus de 7 euros) à un bouquet de 8 chaines dont elle fait partie.
Un accord est même passé avec canal + pour rendre possible l'utilisation de son décodeur.
Il évite une location supplémentaire qui plomberait un abonnement bon marché.
         La concurrence se crée ainsi entre AB et TF1 (qui participe au nouveau bouquet satellitaire TPS).
Elle provoque une guéguerre dont Dorothée fait les frais, son contrat s'achève en 1997. Il n’est pas renouvelé.

Ces complices seront incrits sur les listes noires des acteurs et auront du mal à travailler.

          Les DAN disparaissent des écrans car ils ont une mauvaise image.
Le CSA tonne (Conseil supérieur de l’Audiovisuel).
Ségolène Royale elle même (oui, oui) monte aux crenaux pour exiger leur suppression (des electeurs s'en souviendront plus tard).
Les fans doivent se tourner vers le câble, le satellite, ou les vidéos qu'on commence à trouver en nombre, trop grand nombre même.
          Les jeunes fans sont écoeurés : La qualité n'est pas toujours au rendez-vous.
Les prix sont élevés pour un petit nombre d'épisodes (120-130 fr, environ 19 euros).
De nombreuses vidéos pornographiques pour les adorateurs du cochon achèvent de brouiller l'image.
Des revendeurs mal conseillés ou des specialistes distraits placent Urotsukidôji, Venus five ou Visionary, célèbres pour leurs scènes brûlantes  entre Bambi et Cendrillon, (bonjour le professionnalisme).

          Mais le 24 décembre 1998 sur france 3, en troisième partie de soirée, la programmation offre un merveilleux cadeau à des nostalgiques émus :
- l'émission " Génération Albator ".
Malgré l'heure tardive, elle draine  2 millions de téléspectateurs.
D'autres suivront, l'idée est lancée qui fera son chemin.Elle annonçe la création de manifestations festives pour trentenaires rétros :
                                                      Les gloubiboulgas nights.

C'est la fin des " années noires ".

          Au tournant du siècle, les dessins animés japonais reviennent sur le hertzien.
Des nouveautés apparaissent sur le câble et le satellite.
A la télé c'est la déferlante Pokemon...attrappez les tous !!!
Au cinema c'est " Mon ami Totoro " " Princesse Mononoke " " Jin-roh " et " Perfect blue "

          Les titres japonais reviennent dans les émissions jeunesse avec leur lot d'exploitation commerciale maintenant bien comprise, même si les ados doivent continuer à se tourner toujours vers la vidéo ou les chaînes câble-satelllite.

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