Waouw je sais faire des scrollbars colorées !!!
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LA FIN

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          Au temps du cinéma muet, les films se vendaient facilement aux quatre coins du globe,  car il n'y avait pas de frais de doublage. 

         Les producteurs prévoyaient souvent deux fins différentes pour s'adapter à leurs publics : une fin heureuse pour un public américain friand de Happy hend, ou une fin triste pour un public russe qui adore les fins  mélancoliques.

Fin heureuse.
         Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
(fin heureuse classique qui peut être le commencement d'un scénario dramatique et noir...mais passons)
   
Fin triste.
         Le prince meurt et la princesse pleure sur sa tombe.(ou vice versa.)

 ça peut être beau et émouvant, mais attention aux malédictions lancées par les lecteurs déçus, certains féticheurs vendent des sorts très efficaces sur internet, dont la célèbre prière qui fait tomber les cheveux.

          Au moins, soigne la " mort " du personnage, rien n'est pire qu'une mort bête et inutile à l'histoire.
 
Fin Tarte
         Le prince se réveille, ce n'était qu'un rêve...
        (La princesse se réveille ce n'était qu'un rêve...)
Détestable...à oublier tout de suite !
Ne recommence jamais !

Fin " queue de poisson “
         Même genre que plus haut - on en a tous vu et tous connu la même frustration, paresse ou mort du scénariste qui de toute façon ne touchait plus son salaire, dispute dans l'équipe, bide et abandon précipité de la série.


La fin ouverte :
         Le prince et la princesse se séparent, mais tout est encore possible.
Des indices montrent au lecteur qu'ils peuvent se retrouver (C’est le truc de base pour permettre une deuxième série si on trouve le finencement.).

Fin définitive
         Tu as tué tout le monde !?!
         Tu t'es fait plaisir ?
         C'est malin...
       
Et maintenant comment vas-tu  écrire la suite ?

         Bah, un bon scénariste y arrive toujours.
      
         Conan Doyle, l'auteur du célèbre Sherlocks Holmes décida de tuer son personnage dans " Le problème final " en le jetant dans une cascade, les lecteurs ne l'acceptèrent pas et très vite le malheureux dû recommencer à écrire.
         Sherlock Holmes avait entrainé son ennemi dans les chutes de Reichenbach en Suisse et on n'avait pas retrouvé le corps.
Le faire réapparaître et expliquer sa survie dans " La maison vide " ne fut pas bien difficile.

          De la même façon, un feuilletoniste du 19eme siècle tua son héros en le faisant enfermer dans un coffre fort et jeter dans le fleuve par des brigands.
 
          Les lecteurs furieux et des besoins pressants d'argent le forcèrent à ressusciter son personnage, mais comment le faire sortir de son coffre ?
Il ne réussit jamais à trouver une façon logique, le personnage se contenta donc de reparaître face aux brigands avec un "ah...ah...ah...vous m'avez cru mort...."

         Tu connais sans doute le feuilleton " Dallas ". Le frère cadet, un  jeune et beau garçon est assassiné par une folle.
Les spectateurs râlent, au bout d'un grand nombre d'épisodes les scénaristes craquent :
         Il faut ramener le beau jeune frère.


          Au petit matin, La belle jeune veuve se lamente sur son oreiller.
- Quoi ? du  bruit dans la salle de bain ?
Elle pousse la porte, surprise ! le beau jeune frère prend sa douche.
- ça va chérie ?
- Oh, mon amour, si tu savais quel cauchemar je viens de faire...

          Et hop, on efface au moins cent épisodes d'un coup.
(Ah, ah, nos chers scénaristes américains, on ne les changera jamais).


FIN ?

          Tu tapes le mot " Fin ".

       Champagne !

Tu peux faire la fête et te reposer cinq minutes

       Tu auras envie de faire lire ton histoire.

Oui, mais pas à n'importe qui !
A des amis bien choisis.
Et si possible à des professionnels.
Ceux-ci conseillent souvent eux-mêmes de faire attention à ce point :

        Attention aux jaloux qui tenteront de te casser.
                     Attention aux amis qui chercheront à te faire plaisir...

- Choisis des personnes de confiance et fais bien la différence  entre les critiques de ceux qui voudront te faire réécrire ton histoire à leur sauce (c'est toi le patron ! )  et celles qui seront sincères et constructives en te montrant les zones d'ombres.

" Qui c'est lui ? d'où sort ce type? "  " Mais la mère était morte au début, non ?. "
Si tes lecteurs ne comprennent pas certaines scènes, il faut les réécrire.


         Je viens de relire les contes de Perrault. (Celui du petit chaperon rouge)

         L'Auteur explique les premières critiques des gens autour de lui.
- La première scène est trop longue lui dit l'un.
- Il y a trop de détails dans celle-ci lui dit l'autre.
- Celle-la n'est pas assez sérieuse ajoute un troisième.

         Et Perrault de conclure :
" Si j'avais écouté ces avis (...) il n'y aurait plus rien à lire.
j'ai eu soins de corriger les choses qu'on m'avait fait voir être mauvaises en elles-mêmes, mais celles que j'ai trouvé n'avoir d'autre défaut que de n'être pas au goût de quelques personnes peut-être un peu trop délicates, j'ai cru bon de ne pas y toucher. "

                              ...  Pour notre plus grand plaisir.

                                            Tu vois : déjà à l'époque !

         Maintenant il faut te remettre au  travail.

Et oui, tu croyais que c'était si facile ?

Tu dois :

-  Relire ton scènar calmement.
-  L'affiner, corriger les fautes.
-  Rectifier les incohérences.
-  Supprimer les scènes inutiles et les doublons.
-  Traquer les lourdeurs, les lenteurs.
-  Relire, encore relire et couper chaque fois ce qui est en trop.
-  prends le temps de le laisser reposer un peu.


               Tant que ton scénario n'est pas livré, tu peux le laisser reposer et le retravailler jusqu'à ce qu'il te semble parfait.

 

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