Juste après la guerre, de nombreuses maisons d'éditions consacrées aux illustrées éclosent, dont un bon nombre dans la ville de Lyon. C'est ainsi qu'entre les années 1950 et 1980 d'autres bd populaires un peu méprisées, envahissent les kiosques : Des petits fascicules de poche ,très peu couteux, mensuels, bimensuels ou trimestriels qui publient deux ou trois histoires complètes. Ils sont imprimés sur du papier ordinaire en noir et blanc, avec une couverture en couleur, le plus souvent en 13X18. De la " BD de gare " qui est lue rapidement puis jetée, des " pockets " que l'on désigne aujourd'hui par le nom de : " petits formats ". Mais les gamins ne les jettent pas, les relisent, les échangent. Il y a même des " tarifs " selon l'état de la couverture. Ces magazines de poche offrent leur content d'aventures et de rêves à cette époque, pas si lointaine, où la Télé est un luxe peu répandu.
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