Waouw je sais faire des scrollbars colorées !!!
Waouw je sais faire des scrollbars colorées !!!

HISTOIRE DU PETIT FORMAT

retour

Au temps des magazines, on connait Mickey, Tintin, Spirou, Pilote et de nombreux autres...

          Juste après la guerre, de nombreuses maisons d'éditions consacrées aux illustrées éclosent, dont un bon nombre dans la ville de Lyon.
C'est ainsi qu'entre les années 1950 et 1980 d'autres bd populaires un peu méprisées, envahissent les kiosques :
          Des petits fascicules de poche ,très peu couteux, mensuels, bimensuels ou trimestriels qui publient deux ou trois histoires complètes.
Ils sont imprimés sur du papier ordinaire en noir et blanc, avec une couverture en couleur, le plus souvent en 13X18.
          De la " BD de gare " qui est lue rapidement puis jetée, des " pockets " que l'on désigne aujourd'hui par le nom de : " petits formats ".
Mais les gamins ne les jettent pas,  les relisent, les échangent. Il y a  même des " tarifs " selon l'état de la couverture.
          Ces magazines de poche offrent leur content d'aventures et de rêves à cette époque, pas si lointaine, où la Télé est un luxe peu répandu.

          Les revues sont nombreuses et les titres variés.
Les pockets touchent tous les genres : western, policier, SF, humour,  guerre, aventure, romances etc. pour un prix dérisoire.
          De nombreux amis de papier restent encore dans le coeur de ceux qui les lisaient.
Murmure simplement à l'oreille d'un adulte " Bleck le rock " et tu verras  ses yeux se remplir d'étoiles, d'autres seront intarissables sur " Tex Willer " ou te parleront de " Pépito " et de " Tartine “.

          Le premier " petit format " paraît en avril 1949 au éditions " Vaillant "
Il compte 34 pages et s'intitule donc " 34 " mais il restera le seul.
Cet éditeur ouvre la voie, mais ne profite pas du filon.

         Car de nombreux éditeurs vont l'adopter. Ils publient des bandes étrangères, moins coûteuses et souvent, même, bradées parce que déjà amorties.
Ils puisent  abondamment dans les BD venue d'Espagne ou d'Angleterre.

         Mais aussi dans les bandes italiennes, les fiumetti, dont même certains auteurs travailleront pour eux.

Les maisons d'éditions les plus connues sont :

Impéria : (ex-les éditions du Siècle à Lyon) de Robert Bagage dit Robba : Elle est historiquement la seconde à publier des poches, quelques mois après " 34 ".(Jim Canada, batler britton, Super Boy, Tex Tone, Kit Carson, Kalar, etc.)

Lug : (1950) qui deviendra Semic (1988). Il crée également des collections originales d'auteurs français et italiens.. (Rodéo, Kiwi, Hondo, Blek, Zembla, Fantask, Wampus, etc.).La commission de censure est vigilante sur les comics réputés violents - mais également à cause d'un certain protectionnisme et d'un anti-américanisme déjà bien portant.
Il faut attendre la fin des années 60 (et surtout les années 70-80) pour voir le retour des super-héros,
Lug publiera alors les titres de marvel.

Sagédition ou SAGE (1939)
Sagédition fait connaître le célèbre Pépito de l'italien Luciano Bottaro.
Ainsi que de nombreuses séries issus de dessins animés : Tom et Jerry, Piko le pivert (nom français de Woody Woodpecker) Bugs Bunny, Titi, etc. et d'autres inspirées des séries télévisées de l'époque : Roy Rogers, aigle noir ou Rintintin.
Plus tard, Il inclut également dans son catalogue Batman et Superman de DC comics.

Arédit/Artima : (Eclipso, Étranges Aventures, Aventures Fiction, Atomos etc.)
Arédit (Arédit artima) publie les titres de DC Comics et ceux de Marvel que Lug ne publie pas, parce que violents.
Il sort également de nombreux petits formats pour filles avec  des histoires romantiques à souhait (collections roses blanches, Primevère).

Les éditions des Remparts (Rue des ramparts à Lyon) sont connus pour " Mandrake " et " Le Fantôme "

La Société Française de presse illustrée (SFPI) du groupe de Jean Chapelle (Tartine, Zorro, Ajax)

          Mais les années 80 voient le lent déclin des petits formats
" Jeunesse et Vacances " s'arrête en 1981
Impéria se limite à des rééditions.
          Les revues les moins rentables sont sacrifiées.
Petit à petit disparaît la BD de poche.
C'est une page entière de la riche histoire de la BD qui se tourne.
         Pourtant, ils survivent grâce à de nombreux collectionneurs et par les sites qui y sont consacrés.

http://www.pimpf.org/

captain
Website_Design_NetObjects_Fusion

           Pendant longtemps, en cherchant bien dans les kiosques, on ne retrouve plus que " Capt'ain Swing ".

Pourtant, les petits formats n'ont pas dit leur dernier mot, aujourd'hui  d'anciens titres comme Akim, Lancelot, Marco Polo sont de retour.

Marco polo
Akim

retour