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DEVENIR MANGAKA AU JAPON

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Tu lis parfois (tu l'as peut-être écrit)
" J'ai 13 ans et je veux dessiner des mangas au Japon..."
En général l'auteur provoque des réactions d'une extrême violences : le vrais manga c'est Japonais, tu n'es pas Japonais etc. etc.
         Je ne vais pas t'enfoncer, mais te donner deux-trois conseils qui te seront utiles si toi aussi tu  caresses ce rêve secret.
Parce que je ne crois pas que  la culture s'enferme dans un bocal de confiture.
         Et tu as donc le droit de rêver et transformer ton rêve en réalité (à tes risques et périls naturellement).


1 -  Manga

Attention, les Japonais ne t'attendent pas.
         Ils sont même très nombreux à avoir le même rêve.
La première étape est de travailler très sérieusement pour atteindre le niveau des mangakas professionnels.
Autant pour le dessin que pour la narration " à la japonaise ".
         C'est le minimum pour espérer être publié (ben oui ! ).
Car tes mangas seront lus par des Japonais et doivent répondre à des critères précis.
         Ton origine et ta culture générale peut alors faire la différence en donnant un petit plus, un léger parfum exotique qui peut plaire aux lecteurs mais ils seront tes juges impitoyables.


2 -  Etudes

         Tes parents disent " Passe le bac d'abord ".
Ils  ont raisons, une des conditions de l'attribution  d'un visas pour le Japon est d'avoir Bac + 3.
ça te permettra également d'avoir un plan B,.
         Puisque tu dois faire des études, autant réfléchir à celles qui te plairont le plus (autre que le manga) et te prépareront  pour un métier  " parachute ".
Il te permettra de trouver un emploi pour financer tes voyages et peut-être même intéresser une entreprise au Japon.
        Je ne parle pas ici d'école ou de cours de manga, l'éditeur ne s'y intéresse pas, il te jugera sur pièces.

3 - Visas

         Il existe plusieurs sortes de visa pour séjourner dans ce grand pays.
(travail, stage, vacances-voyage, matrimonial, étudiant, activités culturelles)
         Lorsque l'heure viendra, tu devras choisir celui qui correspondra le mieux à tes besoins. (Google est ton ami)

         Les Français n'ont pas besoin d'un visa pour un séjour de moins de trois mois, tu peux y aller  en touriste pour une première approche.
Tu ne pourras pas travailler, mais déjà  rencontrer des éditeurs et présenter tes oeuvres.
(Si tu n'es pas Français, renseigne toi auprès d'une ambassade ou d'un consulat japonais dans ton pays, les conditions peuvent être très différentes.)

           Le visa Vacances-Travail existe pour certains pays dont la France, il est réservé aux personnes entre 18 et 30 ans, il n'est valable qu'une fois.
           Il t’autorise un séjour d'un an avec la possibilité de faire des petits boulots pour arrondir ton budget.
Ce qui te permet de chercher un travail d'assistant si tu en as le niveau.
Tu dois prouver que tu as les moyens financiers pour vivre au Japon, (une certaine somme d'argent sur ton compte en banque, un billet d'avion aller-retour)
Tu dois calculer ce dont tu as besoin pour le logement, la nourriture, le transport...etc. afin de ne pas finir ton séjour en dormant dans un “ capsules hôtel “ ou devenir un " réfugié " des manga-kissa.

         Si tu veux t'inscrire dans une école de manga ou de langue, il faut ajouter un budget important, sans garantie que tes études permettent une embauche.


4 - Langue

Tu peux te mettre sérieusement au japonais.
         Cet apprentissage testera ta détermination, mais t'aidera dans ton expérience nippone.
De nombreux amateurs de mangas s'inscrivent dans des cours mais d'après les témoignages, les classes se vident rapidement.
         Certains se sont présentés sans problèmes devant des éditeurs avec un interprète ou prennent un agent.

         D'autres pensent commencer en arrivant au Japon, mais les efforts fait avant ton arrivée te feront gagner un temps précieux.


5 - Retours d'expériences

         On peut bénéficier des retours d'expériences de ceux qui débarquent au Japon plein d'espoir.
Parmi les premiers on peut citer Moonkey.
         Il y a rencontré character designer et mangakas, reçu des conseils avant de publier Dys et Necromancer en France.
         Rencontrer les éditeurs n’est pas difficile car ils espèrent toujours trouver de nouveaux talents.
Comme chez nous, il faut bien choisir le magazine selon le style de mangas que tu veux faire. (shonen, shojo, seinen, etc.)
         Tu dois présenter des histoires courtes (une trentaine de pages), des " one shot " sur du format B4.
 L'éditeur va donner critiques et conseils,  voir comment tu progresses, se faire une idée de tes possibilités, et tester ton sérieux.
Tu peux  participer aux  concours organisés par les différents magazines.
Les éditeurs t'y encourageront eux-mêmes.


6 - Publications

Si tu as bien préparé ton  voyage, tu vivras une expérience enrichissante quel que soit le résultat.

         On peut rappeler l'expérience " Kodansha " et les divers auteurs étrangers testés à l'époque comme Baru, Varenne, Pope et Tromdheim ou Frederic Boilet qui a son propre style et son indépendance, parler des rencontres  Jean David Morvan - Kamui Fujiwara, ou Mëbius-Tanigushi.

         Pour l'instant, peu d'étrangers ont été publiés au Japon.
      

         - L’Italien Carlo Lai fut, pendant quelques années, assistant de Yumiko Igarashi (la dessinatrice de Candy)
         - Les fanzines de Dara ont été traduits en japonais.
         - Réno Lemaire a dessiné le one shot " Saska " pour le magasine japonais Morning Jump à la demande de la rédaction.
         - L'américain Felipe Smith a été repéré en Amérique par un éditeur japonais et travaillé pour le magazine Morning 2 de Kôdansha. Il a voulu se prouver que c'était possible avec son manga PeepoChoo
         - L'indonésienne Vivian Wijaya a publié un manga de 16 pages " Kokkyonaki Gakuen " dans le Club Sunday de Shogakukan,.
Elle a abandonné une carrière médicale pour vivre son rêve.
         - Benjamin Reiss auteur de Tokyoland  a tenté des concours et travaillé deux ans comme assistant de mangaka.
         - Philippe Cardona a publié des strips dans : " Apprenons le français à la télévision " des éditions NHK.
         - L'américaine Jamie Lynn Lano venu au Japon avec un visa culturel, fut assistante de Konomi Takeshi.
Elle avait fait une école d'art dans son pays, ce qui lui a permis de postuler.
Elle a travaillé sur " Shin tennis no oujisama " de sept 2008 à janvier 2010 et partage son experience sur ses blogs (en anglais)

http://hinoai.livejournal.com                                             http://www.jamieism.com/

Raynart tente lui aussi sa chance au Japon, son blog montre son travail et raconte son expérience.

        http://www.enchanted-destinies.com/diary

   - Le jeune chinois Liu Chong a été embauché par le " Japan Times " ce qui ne plait pas à tout le monde, pour certains auteurs une " internationalisation du genre " serait mauvaise pour la profession.

Ces personnes ont fait un premier pas, un tout petit pas.

Elles mèneront (ou non) une carrière au Japon.
 
Peut-être reviendront-elles chez elles plus expériementées.
Certaines avaient déjà publié au pays, d'autres avaient suivi des écoles d'art.

Dessiner des mangas au Japon n'est donc pas une chose impossible, c'est simplement très difficile.
                                         Alors ...


                                                   Au boulot !

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